Et cette porte de lumière que j'aperçois à l'orée de mes rêves, cette mélodie qui me transporte vers ces contrées d'où nul n'est jamais revenu, cet éclat sublime au plus profond de l'infini des étoiles, le pourpre de l'horizon lorsque l'océan engloutit cet astre de flammes, l'écho subtil d'une voix d'outre-tombe comme un appel à l'Agonie d'une âme en détresse, qu'es-tu ?
Et ce portail et ces plumes, et cette larme et ce chant ?
7ème ouvre toi que je puisse les contempler, ce ciel d'Eden serait-il le fruit de l'Imagination de l'Etranger ? Et l'azur du Paradis, autrefois je le vis, dans un enfer éternel je me vois prisonnier... Je suis une Danaïde, je suis Tantale, Atlas me voici je purge avec toi ta peine millénaire et inachevée, comme cette sempiternelle plainte de les avoir vus sans les contempler...
Un cantique sous l'aube nouvelle, des ailes qui s'ouvrent au loin, une porte qui se referme... Un Ange passe...