RenaissanceSynopsis :En 2054, dans un Paris labyrinthique et ultra sécurisé, une magnifique et très brillante jeune chercheuse est kidnappée.
Avalon qui l’emploie, une société ayant énormément d’influence, est prête à tout pour la retrouver.
Karas, flic spécialiste des enlèvements, va bientôt se rendre compte qu’il n’est pas le seul sur les traces de la jeune fille.
Une conspiration qui pourrait changer l’avenir de l’Homme se dévoile petit à petit.
Mon avis :Le principal atout de ce film n’est pas son scénario bien qu’étant cohérent et bien ficelé.
Karas, le héros est un personnage assez classique. Flic rebelle et tête brûlée, n’obéissant pas aux protocoles, allant jusqu’à se mettre ses supérieurs à dos et faisant de cet enlèvement une affaire personnelle. Son passé trouble lui donne un peu plus de profondeur.
Tout comme Bislaine la sœur d’Illona aux airs de femme fatale qui est en fait une femme fragile. Son passé avec sa sœur aurait mérité d’être plus approfondi.
La qualité du film vient surtout de son esthétique. Monde bichrome voire monochrome, en noir et blanc. Film ou dessin animé, mélange subtil des deux où la motion capture donne vie aux dessins. Les jeux de lumière, les ombres et les animations faisant parfaitement transparaître les émotions des personnages. La qualité varie selon les séquences mais le tout reste magnifiquement modélisé. Un Paris futuriste, transformé en mégapole géante sur plusieurs niveaux. Pas de surenchère dans la science fiction, tout reste cohérents et réaliste malgré les gadgets technologiques employés par les personnages. Un monde de demain qui reste très proche de celui d’aujourd’hui aussi bien dans l’architecture bien que futuriste, que dans les comportements et les préoccupations même les plus superficielles ou futiles.
Bien que certaines séquences soient dominées par le blanc ce qui donne un aspect de luminosité et de fraîcheur, le noir prédomine dans la majorité du film. Une ambiance sombre, oppressante que la pluie vient parfois renforcer, rappelant un peu celle de Blade Runner.
Le tout sur un fond de questions qui seront toujours d’actualité. Le sens et la valeur de la vie. La science et l’Homme ont-t-ils tous les droits même celui d’abolir l’ultime frontière ? Le tout qui pourrait être résumé par : La blanc serait-il toujours aussi beau et lumineux si le noir n’existait pas ?